Chaque fonction du SMAF est cotée sur une échelle de 0 à -3, selon des critères précis, à partir de renseignements obtenus en questionnant la personne, par l’observation de cette personne et, au besoin, par la vérification de ses capacités.
L’évaluateur commence par la partie "incapacité" et poursuit par la partie "handicap".
L’incapacité représente les conséquences de la déficience qui limite la personne dans ces activités.
Le handicap représente le désavantage social résultant d’une déficience ou d’une incapacité.
Une incapacité non compensée par l’utilisation de ressources existantes représente un handicap.
Le score se présente comme suit :
0 : autonome
-0.5 : autonome mais présente une difficulté pour réaliser la fonction
-1 : a besoin de supervision ou de stimulation pour réaliser l’activité
-2 : a besoin d’une aide partielle pour faire l’activité
-3 : a besoin d’une aide totale pour faire l’activité
Ensuite, l’évaluateur recherche si la personne a actuellement les ressources humaines ou l’aide humaine pour pallier l’incapacité, ce qui permettra d’identifier le niveau de handicap. Ce niveau se traduira par une cote de 0, -1,-2,-3.
Pour terminer, l’évaluateur doit identifier la stabilité de la ressource. Pour cela, il demande à la personne (ou à l’aidant) si elle prévoit que les ressources qui pallient l’incapacité vont diminuer, augmenter ou rester stables durant les 3 à 4 semaines à venir.
Cette évaluation permet de poser un diagnostic fonctionnel qui s’établit à partir de l’évaluation du degré de handicap et qui renseigne sur les conséquences sociales de la maladie de la personne.
À savoir
Dans le cadre du budget d'assistance personnelle (BAP), l’Agence pour une Vie de Qualité (AViQ)-branche Handicap utilise la grille SMAF pour évaluer les besoins de la personne handicapée.
En savoir plus
Centre d'expertise en santé de Sherbrooke : La démarche SMAF